Hiver doux. Doit-on encore nourrir les oiseaux du jardin ?

[Philippe]

...justement il fait plus doux, le besoin est moins fort...

[Philippe]

Salut

Je ne suis pas contre MAIS je trouve que le chemin est trop facile ... On dézingue tout au jardin parce que c'est "plus propre et plus beau" et ensuite on installe des hôtels à insectes, des mangeoires et nichoirs pour les oiseaux, etc

C'est le principe des fauchages tardifs sur les bords de route pour un soi disant respect de la biodiversité, ou des ponts pour les animaux au dessus des autoroutes, des passages pour les grenouilles sous les routes et tant d'autres... mais ce n'est pas le chevreuil qui traverse la route dans le bois, c'est le ruban d'enrobé qui traverse le bois.

Donc oui, on dézingue et on fait ensuite illusion. Sinon ici, c'était principalement une question de saison et de redoux. Une petite aide ou un accompagnement n'ont jamais fait de mal à l'inverse des gestes cliniques agrémentés d'apparats de bonne conscience dans les jardins de design contemporain, géométriques, secs, structurés autour de sa terrasse et de sa piscine où la moindre pousse naturelle entre deux cailloux sera vite grillée... Puis les oiseaux ce n’est pas bien, ça fait des crottes sur le teck du salon de jardin et les insectes ça piquent

Bon bref, c'est vrai qu'ils viennent beaucoup moins qu'avant les zoziaux d'où ma question

[eveliotis]

avez-vous remarqué que nous voyons plus d'oiseaux dans nos jardins en hiver-printemps qu'en été.
Si vous promenez en forêt en été vous y croiserez nombre de passereaux présents chez vous l'hiver.

Les animaux sont aussi (pour certains) opportunistes que les humains

Je ne suis pas contre hein , je m'interroge simplement et cherche des solutions plus globales à partager et inciter.

[freddyh]

Moi je dis un grand OUI



https://www.dhnet.be/ ou vous pourrez trouver l'info

[eveliotis]

totalement d'accord Freddyh avec le constat de déclin mais si on va chercher un peu plus loin on se rend compte que les observation sont en accroissement (dans les jardins) en hiver et en déclin à partir du printemps (jusqu'à 46 % pour certaines espèces).

Je ne suis pas statisticien mais si on en voit plus en hiver dans nos jardins c'est d'une part parce que l'on les y nourrit, d'autre part parce qu'avant on ne les y comptait pas.

Cela n'enlève rien au fait qu'ils disparaissent peu à peu, voire vite.
Peut-être bientôt tenterons-nous de les conserver dans nos jardins afin de les préserver

Au moins, le fait d'en parler ne peut que donner de bonnes idées
Il y a des années, on ne parlait pas du sort des hérissons ou des grenouilles

[JPh Rumilly]

John
Le malheur pour les hérissons et les grenouilles, c'est de les voir écraser sur les routes avec les pesticides et insecticides utilisés en grande quantité pour l'augmentation des rendements en prime.
Ici, bassin de culture intensive, pas besoin de baromètre pour deviner la météo du lendemain, il suffit de regarder les pulvérisateurs agricoles partir avec les cuves bien pleines pour savoir le temps qu'il va faire...
Ensuite, selon la direction du vent, nous pouvons profiter du sentiment et en prendre plein les poumons.
Nous pauvres oiseaux ne trouvent plus d'insectes pour se nourrir et c'est pour cela qu'ils rapprochent des jardins, potagers et des centres-villes.
Dans le recensement qui est suivi par la L.P.O ou le G.O.N, les espèces migrent malgré eux vers la nourriture et les points d'eau de plus en plus souvent.
La tendance, malheureusement, ne s'inverse pas dans notre région, sans parler des ruissellements vers les canaux et des pluies et infiltrations dans les nappes phréatiques.
Un triste constat, mais tout va bien...

[Fleur de Shakty]

Il faut que cela cesse JPH!
Ici on a la chance que les jeunes agriculteurs sont passés au bio mais il y a aussi la terrible pression immobilière, un nouveau quartier à poussé dans les champs...

[JPh Rumilly]

Fleur
Oui, il est beaucoup moins cher de bâtir sur des terres agricoles vierges de toute construction que sur des terrains en friche industriel ou bâtis.
Ici aussi, ce phénomène existe, mais en ville la politique est un peu différente.
Mais la dépollution ou la réhabilitation d'un terrain reste très onéreux et rebute les investisseurs.