Initiative bien entendu !
Chez nous c'est sous forme de Marché fermier que cela se développe, une fois par semaine dans une exploitation participante.
J'ai été au contact de ces producteurs, des consommateurs et des politiques.
Plusieurs constats sont affligeants :
- les producteurs sont majoritairement réticents !!! En cause, le surcroît de travail bien évoqué dans l'article.
Le travail continue à la ferme ou dans l'exploitation. Ils ne peuvent engager quelqu'un pour aller vendre et les journées sont longues ;
- les consommateurs sont majoritairement POUR à condition que cela ne change pas trop leurs habitudes de vie. En effet, pas facile pour tout le monde de se déplacer de l'un à l'autre pour différents produits. Centraliser le tout est une solution. De plus, il ne faut pas oublier que se nourrir sainement en local a un coût (de 30 à 50 % plus cher) par rapport aux hards discounters. Hors en cette période de crise, je comprends les familles qui bouffent de la m. pas cher, c'est devenu une question de survie plus qu'un choix
- enfin les politiques que j'ai rencontré sont asphyxiés au niveau communal et n'ont pas de main d'oeuvre disponible pour aider ces initiatives. Là je reprends leurs termes car je ne suis pas d'accord lorsque je vois la gestion désastreuse de l'organisation et du temps de travail de certains ouvriers communaux. Des locaux inoccupés, ça existe aussi ! Bien sûr, il faut des normes et là, c'est de plus en plus compliqué. Nombre de gens sans emplois et/ou ressources, pourraient ainsi être rendu disponibles, sous condition, comme main d'oeuvre supplémentaire.
Soit, qu'il est triste une fois de plus de constater que l'envie est là mais qu'il manque cet élan et la volonté des décideurs
Ca a l'air si simple pourtant !